assistance sexuelle - Page 4

  • Guillaume au pays d'Alice

     

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    Guillaume au pays d'Alice

    Au-delà de la sexualité et des a priori

     

    Depuis sa naissance, Guillaume BOURDIAUX est en situation de handicap.

    Tous les jours, il essaie de vivre comme les autres.

     

     

    La sexualité et le handicap sont encore deux sujets tabous dans notre société. Qui pourrait priver qui que ce soit d'une sexualité en raison d'une différence ?

    En écrivant son autobiographie, ce jeune homme a voulu livrer un témoignage authentique et engagé en faveur de la légalisation de l'assistanat sexuel en France.

    A la recherche d'un bien-être inaccessible, Guillaume est devenu hors la loi.

    Parce que la loi française reste hypocrite, il s'est interrogé, a entrepris des recherches et a consulté l'avis de plusieurs acteurs directement concernés par le travail du sexe pour construire son opinion et faire le bilan de son expérience.

    Ce récit de vie documenté s'appuie sur les épreuves qu'il a dû traverser et les solutions qu'il a trouvées. L'écriture lui a permis de mener une réflexion quant aux actes de sa vie.

    Vous pensiez être seul ? et bien vous ne l'êtes pas. Et Guillaume en écrivant cet ouvrage espère que son expérience et ses réflexions vous aideront !

     

    Bonne lecture !

     

  • VIVANTE film d'Anoushka

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    Les assistantes sexuelles, fondamentales mais menacées.
    Ce métier trop méconnu et traqué par la loi française, bien que d'utilité publique, est mis en avant dans le film VIVANTE d'Anoushka.
     
    La réalisatrice explique que le choix de la réalisation de ce long métrage pornographique est un sujet politique qui s’appuie sur son expérience personnelle d’une personne vivant avec un handicap  
    «Il était important pour moi de parler de ce métier et donc du handicap visible (ou non) parce que c'est une partie de ma vie. Depuis un peu plus de dix ans, je souffre d'une maladie chronique. Au tout début, j'avais énormément de douleurs et je pensais que ma vie sexuelle était bel et bien terminée… Comme le dit le personnage de Louisa dans le film, pour moi tout était "cassé" à ce niveau-là. La vie faisant, les choses se sont améliorées et j'ai pu progressivement me reconnecter à mon corps. Cette maladie —non visible— est assez handicapante au quotidien, et j'aurais tellement aimé à l'époque connaître l'existence de l'assistance sexuelle.»
    «Sans prétention aucune, j'espère que ce film pourra éveiller les consciences sur nos privilèges de valides, et nous faire comprendre qu'à tout moment on peut se retrouver dans une situation délicate (en handicap ou en trauma). Cela n'arrive pas qu'aux autres…» 
     
  • Témoignage de Guillaume

     

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    Nous sommes heureux de vous présenter le courageux témoignage de Guillaume.

    Si vous aussi, vous vivez cette merveilleuse expérience et que vous souhaitez la partager aux lecteurs de notre blog, n'hésitez pas à nous contacter.

     

     

    "Je m'appelle Guillaume, j'ai 23 ans. Je suis un jeune en situation de handicap moteur mon bras gauche est paralysé et je boite.

    Je n'avais aucune sexualité et ça m'a manqué clairement dans mon développement alors en 2019 j'ai décidé de contacter des escortes sur internet.

    J'avais des critères assez précis comme une femme plus âgée et qui comprendrait ma demande, c'est à dire découvrir la sexualité. J'ai rencontré trois escortes en tout. Dont une que je vois régulièrement à présent, toutes les 2 semaines environ. Elle a un travail et une vie amoureuse, les choses sont très clair entre nous. Elle m'apporte son écoute, sa beauté et ses conseils pendant une heure.

    Je n'étais pas spécialement à l'aise de payer pour pouvoir sentir l'odeur d'une femme, embrasser ou faire l'amour. Mais un an après en aucun cas je regrette. Je pense que ça m'a pas mal aidé pour ma confiance et mon estime de soi. J'ai accepté de témoigner car certes ce que je fais est illégal mais je ne pense pas être un salaud pour autant. De plus l’accès au plaisir et à la sexualité est le meilleur des antidépresseurs. Je pense que le début de l'assistance sexuelle doit être au minimum ouvert et que la demande de la secrétaire d'état au conseil d'éthique sera favorable."