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  • "Faites l'amour, pas la guerre"... et pourtant...

     

    passion.jpgLes autorités multiplient les conseils de santé afin de stopper la propagation de la COVID-19 : se laver les mains, tousser dans son coude, éviter la proximité dans les lieux publics, etc… Mais qu’en est-il de l’amour au temps du coronavirus ? Les relations sexuelles vous mettent-elles à risque ? 

    Se protéger avec un préservatif n’y changera rien pour la COVID-19. C’est la proximité avec sa ou son partenaire qui vous met à risque de contracter le virus.  Car c’est lors des contacts passionnés que la COVID-19 s’introduira dans votre système au même titre que lorsque vous ou votre partenaire avez un rhume ou une grippe. 

    Les baisers, les caresses, les contacts peau à peau, les exhalaisons lors des fortes respirations, les microgouttelettes, la transpiration qui imprègne vos draps ; votre lit, comme c’est souvent le cas, devient donc un incubateur de virus. C’est de cette façon que les partenaires vont se contaminer. 

    Alors que faire pour ne pas s'infecter ou transmettre le coronavirus à l’être aimé ? Respecter les mêmes mises en garde que dans tous vos rapports personnels et sociaux avec votre entourage et en public. Si vous êtes contaminés par la COVID-19, il faut demeurer en quarantaine et vous isoler dans une pièce fermée, ne pas avoir de contacts avec vos proches, même les plus minimes. 

    Donc rappelez-vous de :

    • Bien laver vos mains,
    • Éviter de les porter à votre visage,
    • Tousser dans votre coude,
    • Demeurer à 1 mètre de distance
    • Et bien sûr ne pas succomber, pour le moment, aux plaisirs de la chair si vous avez des symptômes grippaux ou êtes asymptomatiques ainsi qu'à risque d’être porteur de la COVID-19. 

    Alors restez chez vous, prenez soin de vous et protégez-vous les uns des autres pour le moment, et pour tenir, pensez aux retrouvailles qui n’en seront que meilleures...

  • L'appel de Cariño

    Mégaphone.pngVoici un bel exemple que nous propose Cariño : il a envoyé ce message à tous ses contacts.

    Si vous aussi, vous souhaitez porter la parole de CH(s)OSE, n'hésitez pas ! Vous verrez, il est très inspirant !

    Merci Cariño de ce coup de pouce. C'est effectivement ainsi que nous pourrons faire évoluer les "choses",  en parlant autour de nous le plus possible !

    Alors, à vos réseaux sociaux, prêts ? Partez !

     

     

    "Bonjour chers amis, chères amies,
    Bonjour Mesdames, Messieurs,
     
    Ce courriel a pour but de faire connaitre l'association "CH(s)OSE" d'une part, et d'autre part, que tous les intéressés prennent conscience du combat qui est mené par les Associations, il s'adresse aux personnes à "mobilité réduite, mais aussi aux aidants et à toutes les structures qui gravitent autour du handicap.
     
    "Il est temps de briser le silence, de casser les interdits afin de permettre à tout être humain d'assouvir ses besoins affectifs et sexuels avec respect et consentement mutuel. Qui peut remettre en cause cet état de fait, physiologique ?"
     
    Les individus en situation de handicap, souvent d'ordre moteur, ont des besoins intimes, affectifs et sexuels identiques à tout être humain normalement constitué. Je vis moi même cette configuration, je suis handicapé moteur, j'ai énormément besoin d'affection, de tendresse et de sexe, Il n'y a pas si longtemps avant de connaitre les Assos et les Assistantes, j'étais franchement en manque.
    - Qui peut dire ou affirmer qu'il n'a pas besoin de gestes affectifs, de sensualité ou bien d'actes sexuels ?-- Quel est le pourcentage d'être humain qui ont la faculté de faire abstinence à la tendresse, à l'affection ou bien à une relation sexuelle ?   très peu je pense !!
    - Quel est le pourcentage de la population qui n'a aucun lien affectif, voire sexuel ?
    Tout ceci pour mettre l'accent sur le fait qu'il s'agisse d'un sérieux problème.
     
    Aujourd'hui nous avons un espoir, une lumière qui jaillit, pour enfin, reconnaitre le droit fondamental à tout être humain d'avoir la possibilité, grâce à des professionnels, Femmes & Hommes, formés et encadrés, d'assouvir les besoins physiologiques des personnes en situation de handicap.  Il est important de rappeler aux individus concernés que ce sujet n'a jamais été autant débattu et traité à ce jour, que ce soit sur des plateaux TV, sur les Ondes FM, voire même dans la presse.
    Et ce, il faut le souligner, grâce au travail acharné d'Associations de bénévoles qui comme "CH(s)OSE" militent et défendent ladite cause...
     
    Evidemment, la décision finale incombe à nos Politiques Français, il est donc important de maintenir la pression car le moment est venu de légiférer et de voter une loi autorisant l'Assistanat Sensuel/Sexuel à l'instar de nos pays voisins Européens qui ont bien compris la problématique. Dans une Europe qui se dit Sociale et juste il ne peut y avoir deux poids, deux mesures..
    Cependant il reste à mon avis et si je peux me permettre à définir le cadre du handicap "où il commence et où il se termine ?"  je reste ouvert et disponible pour approfondir ma pensée sur ce sujet que je considère prépondérant.
     
    J'ai confiance aux bénévoles qui se battent pour défendre une cause légitime et surtout humaine, j'ai confiance en l'association "CH(s)OSE" à laquelle j'ai adhéré, et je remercie du fond du coeur Melle "X Julie" (qui se reconnaitra), qui a su me redonner espoir, me valoriser grâce à nos échanges verbaux, à sa patience, à sa douceur, à sa délicatesse, et aussi grâce à ses jeux érotiques, je lui fait un petit clin d'oeil.
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  • Témoignage de Jean-Luc

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    Nous sommes heureux de vous présenter le touchant témoignage de Jean-Luc.

    Si vous aussi, vous vivez cette merveilleuse expérience et que vous souhaitez la partager aux lecteurs de notre blog, n'hésitez pas à nous contacter.

     

    "Suite à une complication de mon état de santé et à une reprise d’indépendance qui a duré plusieurs années, j’ai eu connaissance de la possibilité de faire appel à une assistante sensuelle et sexuelle. Au début un peu angoissé quant à cette relation mais sentant que cela serait un bien pour mon équilibre tant physique que psychologique, j’ai pris contact avec elle via un site informatique dédié à cette activité. D’après les recommandations de ma future AS, j’ai pris connaissance de la charte qui régit cette relation mais aussi j’ai pris des informations sur les sites associatifs. Un peu intimidé et stressé, nous nous sommes rencontrés chez moi et nous avons pris du temps pour faire connaissance et identifier mes attentes. Puis petit à petit nous avons eu des relations plus intimes.

    J’ai ressenti tout d’abord un bien-être dans mon corps : en effet ce corps qui m’avait fait souffrir pendant si longtemps et que l’on touchait uniquement pour des raisons sanitaires ou médicales, pouvait aussi m’apporter des sensations agréables et un plaisir. Ensuite un état euphorique, une quiétude que je n’avais plus ressentie depuis longtemps. Il m’a fallu un moment pour redescendre de cet état. Depuis je me sens mieux physiquement et mentalement car je retrouve un équilibre entre le bien et le mal.

    Cette sensation corporelle et psychologique est comme un besoin naturel, une thérapie à part entière, tout comme le rire dont les bienfaits sont maintenant reconnus."

    Jean-Luc

    54 ans, paraplégique depuis 17 ans