Les médias en parlent

  • Liv Arty, Assistante sexuelle

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    Qu'est-ce que l'assistance sexuelle ?

    Comment vient-on à faire ce choix de devenir assistant.e sexuel.le ?

    Comment le devient-on ?

    Est-ce que vous aussi vous vous posez ces questions ?

     

    HOSPIMEDIA a interviewé Liv Arty, assistante sexuelle depuis trois ans. Elle défend la plus-value de sa profession pour les personnes en situation de handicap. Elle soutient une pratique éthique respectant le consentement tant de l'accompagnant que de l'accompagné. La contradiction de la légalité de sa pratique mais de la pénalisation du client complique néanmoins son activité.

    Son crédo ? : "Je suis heureuse de contribuer à l'épanouissement des personnes en situation de handicap"

    Vous souhaitez en savoir plus ? Cliquer ICI !

  • Les Podcasts de Cortex Média

    Cortex, CH(s)OSE, amours&handicaps 2023, vie intime et sexuelle, interviews

    Cortex est la 1ére plateforme de vidéos à la demande sur la Santé, le Handicap et l'Autonomie. Et il se trouve, qu'ils étaient les 6 et 7 octobre dernier à Hyères, au Salon Amours & Handicap et que nous les avons rencontré.

    Vous pouvez retrouver les podcasts de leurs six interviews en cliquant ICI 

    Dont celles de :

    Marion LEGAC-PADOX, Présidente de notre association, qui explique le combat de CH(s)OSE et d'APF France handicap pour que les personnes en situation de handicap puissent choisir leurs vies. Elles sont des personnes à part entière qui sont perçues par la société bien trop souvent comme des objets de soins.

    Jean-Luc MARTEL, administrateur de CH(s)OSE, qui explique qu'il n'y a pas de hiérarchie dans les besoins d'une personne en situation de handicap et qu'avoir une vie intime est sexuelle est aussi important que d'avoir une vie professionnelle.

    Astrid SIMONEAU-PLANES, organisatrice du Salon Amours & Handicap, qui nous explique sa volonté de créer un salon qui aborde la vie intime et sexuelle des personnes en situation de handicap en France.

    Des temps forts et inspirants !

     

     

     

  • Protéger la Liberté de vivre la sexualité de son choix

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    C’est la question posée par la Revue Française d’Ethique Appliquée dans son numéro du printemps.

     

     

    Pascal Prayez, psychologue clinicien, a tenté d’y répondre dans un article intitulé « Protéger la liberté de vivre la sexualité de son choix ».

    Il n’y a pas de droit « à » la sexualité, rappelle-t-il, mais une liberté laissée à chaque citoyen-ne dans sa vie privée, dès lors que le principe de non-préjudice à autrui est respecté. Ainsi chaque personne est-elle libre :

    - de ne pas vivre d’activité sexuelle (et d’être protégée de toute agression ou violence)

    - de jouir de la sexualité seule ou avec autrui (si accord mutuel)

    - de choisir ses partenaires selon ses attirances, orientations et avec l’identité de genre ressentie,

    - de vivre le plaisir indépendamment de toute perspective procréative, ce qui suppose l’accès à la contraception et à l’IVG.

    Cette « liste » résumée des libertés sexuelles n’empêche pas de se fixer volontairement certains interdits, par exemple pour respecter ses convictions philosophiques ou religieuses, à condition de ne pas les imposer à autrui dans le cadre d’un état laïc et démocratique.

    Un certain nombre d’actions sont nécessaires pour protéger ces libertés, en particulier l’éducation à la sexualité pour toutes et tous, la formation des professionnel-les du secteur sanitaire et social, la promotion du respect de l’intimité (en particulier dans les établissements pour personnes handicapées), etc.

    Mais cet accompagnement pédagogique à la vie relationnelle et sexuelle suffit-il pour permettre à chacun-e de vivre la sexualité de son choix ? Cette liberté n’est-elle pas théorique pour de nombreuses personnes vivant avec d’importants handicaps moteurs, cognitifs ou psychiques, confrontées à des obstacles bloquant parfois l’accès à leur propre corps ou à la rencontre avec autrui ?

    On rejoint ici la question de l’accompagnement sexuel, pour laquelle milite l’association CH(s)OSE. Cette pratique - qui existe en France depuis une dizaine d’années sans être juridiquement encadrée - n’a pas pour but d’établir un droit « à » la sexualité mais un droit d’accès à une vie affective et sexuelle comme l’a reconnu le CCNE en 2021 (cliquer ICI pour en savoir plus).

    Pascal Prayez (lui-même formateur au sein de Corps Solidaires) explique que l’assistance sexuelle est portée par des valeurs de dignité et de liberté. La communication en est un des maîtres-mots, permettant aux deux partenaires -la personne bénéficiaire et l’assistant ou l’assistante sexuelle- de cheminer ensemble vers des plaisirs créatifs, parfois bien différents de ce qu’il est convenu d’appeler : faire l’amour. Car toute personne, quels que soient ses handicaps visibles ou invisibles, son âge, son genre et ses orientations sexuelles, gagne à s’interroger : faire l’amour, est-ce performer le script du rapport hétérosexuel pénétratif ?

    En réalité, l’épanouissement sexuel se construit avec l’expérience, loin des stéréotypes de la virilité conquérante et de la féminité passive, en jouant de l’agentivité retrouvée de l’une et de la vulnérabilité acceptée de l’autre.

    A l’heure où notre société s’efforce de mieux lutter contre les délits et crimes sexistes et sexuels, c’est précisément en transformant les représentations des normes de genre que se fera la prévention des violences.

    En conclusion de cet article, l’auteur affirme une éthique de la sexualité qui est accomplissement de soi par le plaisir et avec autrui, et qui nous fait gagner en humanité dans les relations intimes comme dans la vie sociale. Ainsi, accorder à chacun le droit de vivre la sexualité de son choix, ce n’est pas seulement protéger les libertés individuelles, c’est aussi promouvoir un monde de respect et de tolérance.

    Si vous souhaitez lire la version payante de l'article en entier, cliquez ICI