• Film "Mon frère" : l'assistanat sexuel vu par les familles

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    L'accompagnement des personnes en situation de handicap est un sujet complexe et sensible, notamment lorsqu'il s'agit de la vie intime et sexuelle. Faute de moyens adaptés, certains aidants peuvent être amenés à accompagner jusque dans ces domaines, une contrainte qui outrepasse leur rôle. Le film "Mon frère", réalisé par Johannes Vorillon et disponible sur la plateforme Handicap.live, aborde cette thématique sous un angle différent, celui du regard familial. 


    Atteint de paralysie cérébrale, Cédric n'a jamais connu l'amour charnel. "Mon corps, tout le monde le tripote. C'est toujours pour du soin mais jamais pour du kiffe", raconte-t-il dans le film. Malgré l'aide quotidienne de son frère Noé et de sa belle-sœur Clara, la question intime est systématiquement contournée. Mais Clara finit par prendre une décision radicale, mettant en lumière l'impuissance des proches face aux besoins sexuels inassouvis des personnes en situation de handicap.


    Le sujet de l'assistanat sexuel est tabou en France, déplore Nicolas Brimeux, acteur qui interprète le personnage principal. "Dans l'inconscient collectif, on n'a pas envie de voir la sexualité des personnes handicapées. On se dit qu'ils ne sont pas sexués, qu'ils n'ont pas d'envies". Pourtant, cette question est primordiale pour le bien-être et l'épanouissement des personnes en situation de handicap. 


    Le court-métrage "Mon frère" met en lumière les limites de l'accompagnement des proches, mais aussi l'importance de briser les tabous et de donner une place à la sexualité des personnes en situation de handicap. Comme le souligne Nicolas Brimeux, "rien n'a changé à ce sujet en France depuis 10 ans". Il est donc essentiel de sensibiliser le grand public et les autorités à cette problématique, pour permettre à chacun de vivre sa vie intime et sexuelle en toute autonomie et dignité. CH(s)OSE milite justement pour ce droit !

    Pour voir ce court métrage, cliquez ICI. Un vrai coup de cœur de CH(s)OSE pour ce film émouvant !

  • Ensemble, brisons les tabous et les stigmatisations autour de la vie intime et sexuelle des personnes en situation de handicap, adhérez à CH(s)OSE !

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    Notre combat pour l'accès à une vie intime, affective et sexuelle pour tous les individus est plus important que jamais. Nous avons une opportunité unique de faire avancer notre cause, car Madame La Secrétaire d'Etat Sophie Cluzel a saisi le CNCPH pour travailler sur la question de l'assistance sexuelle.

    Le Conseil national consultatif des personnes handicapées a également soumis à un débat public treize propositions relatives à l'accès à une vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, dont l'une consiste à lancer dans des territoires pilotes une expérimentation de l'assistance sexuelle.

    C'est pourquoi, nous avons besoin de votre aide et de votre soutien pour faire entendre notre voix. Avec vous, notre association CH(s)OSE se développera et gagnera en force. Plus nous serons nombreuses et nombreux, plus nous pourrons porter nos valeurs plus haut !

    Adhérez et faites adhérer vos proches et votre entourage pour nous aider dans notre combat.

    Ensemble, nous pouvons faire avancer les choses et donner à tous les individus la chance de vivre leur vie intime, affective et sexuelle de manière épanouissante.

    Rejoignez-nous dès maintenant pour faire la différence !

    La cotisation est seulement de 15€, mais vous pouvez faire un don plus substantiel si vous le désirez. Il vous suffit simplement de nous adresser un chèque accompagné de votre bulletin d'adhésion à l'adresse suivante :

    Trésorier de CH(s)OSE

    chez APF France handicap

    17 boulevard Auguste Blanqui

    75013 PARIS

  • Cas d'école : l'Etat ne fait pas ses devoirs !

    CH(s)OSE, éducation sexuelle, l'Etat ne fait pas ses devoirs

    Ce 2 mars 2023, le Planning familial, Sidaction et SOS homophobie ont déposé une requête auprès du tribunal administratif de Paris pour demander l'application de la loi de 2001 relative à l'éducation à la sexualité pour tous les élèves.

    Cette loi prévoit que tous les élèves doivent bénéficier d'une éducation à la sexualité, adaptée à leur âge et à leur niveau d'enseignement, avec au moins trois séances annuelles. Cela permet d'apporter des informations objectives et des connaissances scientifiques sur la sexualité, d'identifier les différentes dimensions de la sexualité, de développer l'esprit critique, de favoriser des comportements responsables et de faire connaître les ressources d'information et de soutien.

    Cependant, depuis plus de 20 ans, tous les rapports et les études menés sur le sujet montrent que les élèves en France ne reçoivent pas les trois séances prévues par la loi. Moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances d'éducation à la sexualité pendant l'année scolaire en école et au lycée (moins de 20 % en collège).

    Le manque d'application d'une éducation à la sexualité effective sur l'ensemble du territoire national entraîne des conséquences graves, telles que l'augmentation des idées reçues sur l'infection aux IST, une croissance des violences sexistes et sexuelles et du cyber-harcèlement, ainsi qu'une augmentation des violences LGBTIphobes responsables du mal-être de nombreux jeunes, pouvant entraîner des tentatives de suicide ou des suicides.

    Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ICI et ou consulter leur dossier de presse. Les chiffres sont édifiants !