Méta de Choc

Et si on se demandait pourquoi on pense ce que l'on pense...

Quelles sont nos croyances sur la sexualité, sur le rôle qu’y jouent les hommes, les femmes, et quelles conséquences ont-elles dans nos vies et celles des autres ? Quelles sont les connaissances dont nous disposons actuellement sur la santé sexuelle ? Comment peut-on accompagner au mieux les personnes victimes d’oppression ? Comment éduquer les plus jeunes ? Comment dépasser les tabous dans le respect de chacun et de chacune ? La boîte de Pandore est ouverte.

5 podcasts des interviews de Marianne Niosi, directrice de la confédération française du Planning familial. Elle nous raconte l'histoire du planning familial, de ses actions. Elle parle de sexualité bien-sûr, de contraception, etc... Le thème du handicap y est abordé, certes de manière furtive mais il a le mérite d'être présent.
Elle démonte les croyances, et explique pourquoi nous pensons ce que nous pensons. C'est instructif, éducatif. Nous vous recommandons d'écouter ces podcasts, coup de cœur de CH(s)OSE.

Un para-skieur argentin brise les tabous et parle de la sexualité des personnes en situation de handicap.

Les personnes en situation de handicap pensent qu'elles ne peuvent pas, ou plus, avoir une vie sexuelle et donner du plaisir. Et comme les gens ont peur de parler ouvertement, ils n'imaginent pas que cela puisse en être autrement.

C'est pourquoi Enrique Plantay a créé avec sa compagne le compte Instagram Sexistimos en 2020.

Ils y abordent leurs expériences personnelles, ils organisent des discussions en ligne avec des sexologues et des thérapeutes. Ils ont également écrit un guide "pour expliquer aux gens ce qu'ils peuvent faire dans leur vie sexuelle".

Sa participation aux jeux paralympiques de 2022 lui a donné l'occasion de porter face au monde son engagement pour briser ce tabou qui est universel.

Pour en savoir plus sur Enrique Plantay et ses actions nous vous recommandons de lire l'article d'handicap.fr

Inspirant !

En Ile de France, 58% de femmes en situation de handicap font un suivi gynécologique contre 77% de femme en général.

Pourquoi demandez-vous ?

Il y a plusieurs raisons :

• Le manque d'accessibilité des cabinets de gynécologie
• Les préjugés que subissent ces femmes concernant leur vie affective et sexuelle
• Le manque de praticiens formés aux consultations de cette patientèle

Ces obstacles augmentent les risques de cancers car les dépistages se font trop tard.

Pour pallier à ces problèmes et réduire ces inégalités, le dispositif "Handigynéco" a été mis en place.

Vous voulez en savoir plus ? Nous vous recommandons la lecture de l'article d'handicap.fr paru le 14 mars 2022.